top of page
Photo du rédacteurInfo S&E

14 octobre : Soirée-débat "Comment je suis passé au Bio"

Soirée-débat du Jeudi 14 Octobre 2021 « Comment je suis passé au Bio »


Cette soirée était organisée par la CSF et Croque Jardin de Carquefou, et a eu lieu au Lycée Honoré d'Estienne d'Orves à Carquefou, avec le soutien de : GAB 44, Bretagne Vivante, la Ferme à cueillir, la ferme des mille et une pattes, les Briords, et les jardins de Cocagne.

Pourquoi ce Lycée ?

Il possède une section ST2S : Sciences et technologie de la Santé et du Social.

Dans le cadre de cette section, le lycée a eu un accord pour un projet Erasmus dont la thématique est :

« A table citoyens »

Ce projet propose de sensibiliser les participants (Erasmus) à l'alimentation, à la transition alimentaire, aux partages des ressources, à la santé des jeunes, à la « consom'action » et les conséquences de l'alimentation sur la biodiversité.


Déroulé de la soirée :

La directrice adjointe a présenté le Lycée, puis le film « On est passé à l'herbe » a été diffusé. Trois agriculteurs conventionnels et bios sont ensuite venus apporter leur témoignages.


Premier témoignage: Hubert Jahan, Gaec de la ferme du Blanc Verger, Sucé sur Erdre

Hubert est passé à l'herbe il y a quelques années. Il a eu une diminution de la production de lait de 8000 L à 6000 L par vache, mais par ailleurs beaucoup moins de frais : pas d'achat de produits phytosanitaires et d'engrais et moins de frais de vétérinaire.

Second choix, il a changé de race de vache : il a acheté des Jersaises, ce qui a de nouveau diminué sa production, de 6000 L à 3000 L, mais le lait est beaucoup plus riche et donc acheté plus cher.


Son fils a souhaité s'installer avec son père et prendre la suite à son départ en retraite, à une condition : passer au bio. Hubert a accepté. Ils ont 100 à 120 ha et 85 vaches.


Son fils démarre par ailleurs un projet d'agroforesterie : 400 arbres plantés (Chênes pédiculés, poiriers, etc) espacés de 6 m, 25 m entre les rangés. En parallèle, sa conjointe transforme une partie du lait pour faire des glaces. (Image ci-contre : Ferme du Blanc Verger)

Hubert est satisfait de ces changements. Il se dit heureux d'être passé au bio, ce qui lui a permis de se relier « au vivant ».

Deuxième témoignage : Jean Marc Minier, EARL Les œufs Minier, La Ménerais, Carquefou


Jean Marc était producteur de lait en conventionnel, il a voulu changer et créer un élevage de poules pondeuses.

Sa femme a commencé un élevage de poules, toujours en conventionnel, puis Jean Marc a poursuivi par un élevage en bio.

Il ne produit pas la nourriture des poules, mais l'achète. Le cahier des charges est exigeant. Le contrôle sur le bio est très sérieux. Ses poules en bio ont un parc de 5 ha. (Image ci-contre : Les Œufs Minier).



Troisième témoignage : Clément Ribault, paysans boulanger en cours d'installation au Gaec de Rublé de Saint Colomban.

Clément a fait des études d'ingénieur dans le bâtiment, il faisait partie d'une AMAP et a commencé à aider le weekend les agriculteurs fournissant les produits de l'AMAP. Au fur et a mesure de son travail auprès des agriculteurs, il a décidé de s'installer en tant que paysan-boulanger.

Pour le moment il a intégré une ferme pluri-discilinaire à Saint-Colomban et commence sa reconversion. Onze personnes travaillent sur cette ferme en bio depuis 1998. Tous les produits sont vendus en vente directe.


Questions/réponses

Les témoignages ont apporté des connaissances au public qui a posé de nombreuses questions.

- Comment s'y reconnaître dans les labels ?

Les aides au bio ont diminué au profit du nouveau Label HVE qui autorise un certain pourcentage de pesticides.

Le label bio européen n'exclut pas le bio industriel.


Il a été fait mention de la Loi Egalim, votée en 2018, qui impose 20% de produits locaux bio en restauration collective qui, aujourd'hui, n'est pas toujours respectée par toutes les collectivités.


Il est difficile pour un maraîcher conventionnel et bio d'écouler sa production bio.


En ce moment, il y a une surproduction de lait bio. Certains producteurs écoulent leur production au prix du conventionnel.

***

L’association Croque Jardin

L’association Info Santé et Environnement

7 vues0 commentaire

Comments


bottom of page